La crise financière mondiale : Karl Marx, l’ère du temps.

Publié le par Denis-Zodo

 

Avec la crise financière  en cours, beaucoup ont désormais recours à la pensée de Karl Marx qui, visiblement, sert de potion magique aux économistes.

En se replongeant dans la pensée marxiste, on se rend compte que le grand philosophe était en avance sur son temps.

 

Maintenant que la crise financière frappe de plein fouet le monde, tous se réfèrent à Karl Marx.

 

S’il en est ainsi les crises de surproduction sont impossibles. Si par hasard une surproduction momentanée se manifeste, ce ne peut être qu’un phénomène passager, « anormal », dû par exemple à une initiative politique malencontreuse qui a empêché le fonctionnement naturel de la loi économique. Aussi, la grande règle pour cette économie «  vulgaire » fut elle la non intervention dans les faits économiques. Que l’Etat, que les intérêts particuliers capables de troubler les faits économiques « normaux » s’abstiennent ; et le jeu naturel de la loi économique rétablira l’équilibre interne et naturel de l’économie capitaliste, son harmonie naturelle et éternelle. Après les phénomènes « anormaux » et exceptionnels, comme les guerres, qu’on laisse l’harmonie se retrouver. Tout au plus l’Etat peut-il et doit-il intervenir en ce sens, pour aider le rétablissement du « normal » et contre-carrer ceux qui pourraient avoir

Quelqu’intérêt à la prolongation de l’anormal.

 

                Cette théorie, observe Marx, est contestable, non tant à cause de telle ou telle crise économique (car les économistes vulgaires arrivent plus ou moins clairement à expliquer chacune d’elle comme un fait « anormal ») mais à cause de la régularité des crises. Leur périodicité, leur retour tous les 8 à 10 ans, montre qu’il y a là un phénomène normal, soumis à des lois. Pour expliquer les crises cycliques, il faut qu’il y ait dans la vie économique autre chose qu’un vaste système harmonieux d’équivalences.

               
Il faut que l’échange des équivalents dans le capitalisme industriel, soit une apparence, sous laquelle se cache quelque chose de plus profond et de contradictoire.

                D’ailleurs, si l’on réfléchit, à cette première énigme du capitalisme industriel – les crises périodiques – le profit vient en ajouter une autre, de première importance.

                Le profit ne peut naître de l’échange lui-même, puisque nous supposons qu’il fait circuler des équivalences.  

 

Source : Henri Lefebvre dans ‘‘ Pour connaître la pensée de Karl Marx’’

 

Publié dans Economie

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B
Bon ! ça va comme ça !<br /> <br /> Suite à une intervention de Samia Lamine, je te mets parmi mes blogs favoris à recommander.<br /> <br /> Mais sache tout de même que j'ai passé ma vie au service des pauvres, et notamment, d'Africains. Je ne peux pas être aussi inhumain que tu me l'a dit...
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D
<br /> Bonsoir Bernard. Merci pour ta visite sur mon blog. A bientot.<br /> <br /> <br />
D
il doit se retourner dans sa tombe, peut etre qu'il avait raison??
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D
<br /> merci de votre visite<br /> <br /> <br />
L
les économistes ne nous disent pas tout. <br /> La solution!!!
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D
<br /> ça au moin , c'est vrai<br /> <br /> <br />
N
si karl marx pouvait vivre ce qui se passe un siècle apràs sa mort. avait-il raison dans ses théories économiques?
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D
<br /> cette crise financière et économique, a mis toutes les grandes puissances en difficulté. KARL MARX ?IL EST MORT depuis longtemps<br /> <br /> <br />
J
la crise financière et économique est devenue un sujet à debats dans de différents cercles de reflexion. quelle va etre la solution à la plus grande crise économique.
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D
<br /> un véritable debat de l'heure, il faut s'adapter à toutes les circonstance. merci de votre visite<br /> <br /> <br />