Le proverbe du jeudi
« Dire que la patte de l’éléphant est lourde, et que celle du moustique l’est moins, revient à ne rien dire », car c’est une évidence.
On le sait, l’éléphant est un mastodonte qui pèse lourd. Par conséquent, il est évident que sa patte pèse lourd que celle du moustique qui n’est qu’un minuscule animal difficilement visible.
C’est comme cette évidence qui transparait dans le dernier rapport de l’ONU sur la crise en Guinée. Le chef de la junte militaire, le capitaine Moussa Dadis Camara est accusé pour sa responsabilité directe dans les massacres du 28 septembre 2009. Comment pourrait-il en être autrement ? Lui qui dirige le CNDD et par la faute de qui tout est arrivé. Il ne peut pas ne pas être au centre de ces crimes, puisqu’il a accusé plus tard, les leaders de l’opposition d’avoir conduit le peuple à l’abattoir. S’il parle d’abattoir, c’est que le scénario catastrophique était programmé. Il y a des choses sur lesquelles on ne réfléchit pas longuement et dont la solution est là, sous les orteils. Dans ce cas, on ne tourne pas longtemps. C’est le cas d’un Dadis Camara, impliqué jusqu’au coup, dans ces massacres.