Environnement : l’humanité se préoccupe peu !

Publié le par Denis-Zodo

                                

Le monde entier célébrait hier, 22 avril 2009, la journée mondiale de la terre. L’événement a été célébré pour la première fois le 22 avril 1970. Ce qui revient à dire que la journée d’hier était à sa 39ème édition. La planète subit des changements climatiques et autres bouleversements qui ont des conséquences qui, à l’avenir, risquent de menacer le bien-être des humains. L’effet de serre, la disparition progressive de la faune et de la flore, l’assèchement des eaux, la rareté des pluies, l’avancée du désert, surtout en Afrique occidentale, sont des situations que l’humanité connaît et qui prennent de l’ampleur.

Selon un rapport accablant de l’UNESCO sur l’impact de l’homme sur la planète, publié le 30 mars 2005, et évaluant les écosystèmes pour le millénaire, l’on estime qu’au cours des dernières années, les activités humaines ont modifié les écosystèmes pour satisfaire une demande croissante de nourriture, d’eau douce, de bois et d’énergie. La conséquence directe est que le bien-être de l’homme est menacé d’ici à 40 ans.

 

Mais déjà, on n’a pas besoin d’être un sorcier pour en faire le constat à l’œil nu. En effet, partout dans le monde et principalement en Afrique, les températures ont augmenté et les populations en souffrent. Dans des pays tempérés d’Afrique par exemple, le mercure avoisine des fois les 35°. Et qu’en sera-t-il des pays chauds ? Là, les températures s’élèvent jusqu’à près de 40° parfois. De quoi rendre nerveux les habitants qui ne savent pas où donner de la tête. Les spécialistes expliquent cette situation par la destruction de la couche d’ozone. Cette couche censée retenir la chaleur provenant du ciel.

Mais au fait, qui la détruit ? C’est bien l’homme, par des pratiques citées plus haut. 

L’homme, on peut le dire donc, constitue un danger pour lui-même. A-t-il conscience qu’il fait du mal à sa propre nature ? On peut le penser, puisque la sensibilisation se fait. Et avec le taux d’alphabétisation qui s’est récemment accru dans de nombreux pays d’Afrique, beaucoup de personnes arrivent à comprendre que leurs pratiques sont à la base des malheurs de la société. Puisqu’ils constatent par exemple que la moitié des zones humides sur la terre est en train de disparaître. Des paysans rencontrés par exemple au nord de la Côte d’Ivoire, racontaient leur désolation en ces termes. « Les hommes abattent le peu d’arbres qui nous restent pour en extraire du charbon servant d’énergie pour la cuisson de leurs aliments. Certains pour en utiliser comme du bois en vue de la cuisine domestique. Voilà pourquoi il ne pleut plus assez chez nous ici et pourtant, il fait exagérément chaud. On ne comprend plus rien de notre climat. Les saisons ont radicalement changé. Là où on s’attend à la pluie pour les cultures, il n’y a rien. Mais elles arrivent au moment où on s’attend le moins. Nous ne savons plus comment nous orienter. Nous sommes, comme déphasés », analysait un vieux paysan qui n’a jamais mis les pieds à l’école. C’est dire que les hommes sont conscients du danger qui les guette. Toutefois, ils posent des actes de nature à compromettre leur cadre de vie.

 

Les véhicules fumants, l’incinération des vieux pneus par des mécaniciens à Abidjan, la destruction des forêts par la commercialisation du bois par nos pays comme la Guinée, le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Brésil…, les feux de brousse inutilement occasionnés dans des pays d’Afrique pour chasser du gibier, sont des comportements qui, au fil du temps, ont détruit notre environnement. Mais Dieu seul sait combien la masse est sensibilisée sur les problèmes de l’environnement. Un entêtement qui risque d’être fatal à l’humanité dans les années à venir.

 

Mais il paraît également que dans le vécu quotidien, l’homme se préoccupe peu de son environnement, parce qu’il ne voit pas tout de suite, la portée de ses actes.

 

Cette négligence est perçue grâce à l’indifférence de l’homme vis-à-vis de la journée qui est consacrée à la terre ou à l’environnement. Tenez, quand il s’agit des journées internationales de la Femme, des droits de l’homme, du SIDA, ou de lutte contre le racisme, nos pouvoirs publics se montrent préoccupés et pondent des déclarations de gouvernements pour attirer l’attention du monde entier sur les préoccupations liées au thème concerné. Parce que là, on y perçoit directement les enjeux. Mais lorsqu’il est question de la terre ou de l’environnement, on se pose la question de savoir « ce qu’on y gagne ». Il y a peu de publicité autour et la presse n’en fait pas une seule allusion.

Hier, peu d’hommes savaient que le mercredi 22 avril correspondait à la journée mondiale de la terre. Pas de déclaration du gouvernement, à moins que nous n’ayons pas fait le constat. Et pourtant, il existe bel et bien un ministère de l’Environnement et des Eaux et forêts pouvant s’en occuper. Rappelons-le, à toutes fins utiles, que le 08 mars dernier, la journée internationale de la Femme avait été célébrée en grande pompe à Abengourou, à l’est de la Côte d’Ivoire.

Pourtant, les journées mondiales sont instituées par l’ONU, pour attirer l’attention sur des enjeux internationaux importants. Mais pour la journée mondiale de la terre, nous ne pensons pas que l’engouement soit le même qu’avec les autres.

C’est bien malheureux. Puisque c’est un thème qui devait en réalité attirer plus l’attention de l’humanité.

 

Publié dans Environnement

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C
Je vous remercie de votre soutien.<br /> Ce qui se passe en France et dans le monde nous montre que le système libéral n'est pas viable pour les peuples.<br /> Claudia
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D
<br /> bonsoir claudia, merci pour ton passage sur ma lucarne. à bientôt<br /> <br /> <br />
Z
notre cadre de vie doit-être protégé,aujourd'hui et partout les rues sont bordées d'ordures.le citoyen a sa part deresponsablité ,ainsi que l'état.
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D
<br /> bonsoir juste, l'environnement est en danger, chacun doit participer pour avoir un meilleur cadre de vie. merci<br /> <br /> <br />
T
notre cadre de vie est ménacé par les grands pollueurs industriels et les autres.
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D
<br /> notre avenir planetaire depend de la gestion de notre environnement et notre cadre de vie. il y aune dégradation de notre éco-système. chacun doit veiller pour la génération future.<br /> <br /> <br />
D
<br /> chacun de protéger notre cadre de vie, il y va de l'avenir de l'humanité<br /> <br /> <br />