La Primature ivoirienne manque de brûler : damnation ?

Publié le par Denis-Zodo

                       
Après les bureaux du président de l’Assemblée nationale, une partie du Trésor public, un pan du Ministère de la Défense, une infime partie de la Présidence de la République ivoirienne les mois derniers, hier dimanche, c’est un annexe de la Primature ivoirienne qui a failli aller en flamme.
Cette fois, il semble que c’est un court-circuit qui a failli créer l’incendie. C’est un climatiseur installé dans le service courrier qui serait à la base de cet incendie évité de justesse et qui a occasionné la production d’une immense fumée dans le bâtiment. Les sapeurs pompiers que des employés sur place ont alertés à temps, ont paré au plus pressé, évitant de peu que les flammes s’emparent du bâtiment annexe.

S’il est vrai qu’on attribue à cet incident, un court-circuit, il n’en demeure pas moins qu’il y a anguilles sous roche. Car, dans quel pays sommes-nous pour que les Institutions de la République brûlent ou manquent de brûler à tout moment ? Beaucoup de choses ont été dites sur ce qui paraissait suspect pour certains. D’aucuns y voient une façon pour les uns et les autres d’effacer des traces gênantes. A preuve, à l’Assemblée nationale, c’est le bureau du président du parlement et son secrétariat qui ont curieusement brûlé. Au Trésor également, un endroit sensible a brûlé. Idem pour le Ministère de la Défense où de nombreux documents de militaires sont partis en fumée. Doit-on de ce fait croire à l’information concernant un possible court-circuit à la Primature ? Doit-on également penser que le Conseil économique et social puis la Cour suprême suivront ? Nous n’osons le croire. Mais la situation reste inquiétante.

De deux choses l’une. Soit, comme se convainquent certains, l’on cherche à cacher quelque chose ou à détruire, voire à nuire, soit la Côte d’Ivoire est atteinte de malédiction. Et les adversaires du pouvoir en place ne ratent pas aucune occasion de tirer à boulets rouges sur le Chef de l’Etat et ses collaborateurs. « Depuis que les refondateurs ont pris le pouvoir en octobre 2000 dans le pays, tout a périclité. Les malheurs se suivent et se ressemblent. Le Front populaire ivoirien (FPI) a commencé l’exercice du pouvoir dans la violence et le malheur. Et le malheur nous suit partout. Regardez un peu ; là où Gbagbo est, il n’y a pas de sérénité. Devant lui, les éléphants footballeurs ont été battus d’entrée à la première édition du Championnat d’Afrique des Nations des locaux (CHAN) en Côte d’Ivoire, le 28 février dernier. Mais pour une fois où on a voulu être heureux, il y a eu des morts, 19, le mois dernier devant le Chef de l’Etat au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Alors, doit-on comprendre que notre pays est maudit  avec ces refondateurs ? », expliquait récemment un Ivoirien, furieux de tout le malheur qui semble suivre le pays.  

A la vérité, ce qui arrive à la Côte d’Ivoire, peut arriver à n’importe quel pays. Mais c’est la fréquence avec laquelle ces événements surviennent qui inquiète les Ivoiriens. Car, autant reconnaître que ces incidents se sont suivis à intervalles réguliers. Pourquoi subitement, les édifices publics se mettent-ils à brûler ? Beaucoup de zones d’ombre qui amènent à se poser des questions fondamentales. Point besoin de dire que notre pays a effectivement connu une gestion scabreuse des fonds publics. En neuf ans d’exercice du pouvoir, le FPI a fait pire que le PDCI en 40 ans. Et cela, tout le monde le constate à l’œil nu. La morale et la gestion rigoureuse des fonds de l’Etat n’ont plus droit de cité. De piètres individus se surprennent à donner des leçons de bon sens au peuple. Des personnes qui ont excellé dans la violence sont rattrapées par leur passé, et s’érigent en hommes de paix, avec à la clé, l’organisation de caravanes de paix à travers le pays. Parce qu’ils ont tout simplement beaucoup à cacher. Mais comme le dit le Président Gbagbo lui-même, l’Organisation des Nations Unies (ONU) voit le dos des nageurs. Comme ces pêcheurs en eaux troubles, beaucoup ont envie dans ce pays, que les traces de leurs forfaitures disparaissent. Parce que, sait-on jamais, demain pourrait nous proposer des hommes nouveaux, et des scandales pourraient par conséquent éclater. C’est certainement ce qui fait courir les présumés pyromanes.
Mais toujours pour le voleur, un seul jour pour le propriétaire, comme le dit une citation de chez nous.  

Publié dans Politique ivoirienne

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J
à cette cadence tout va brûler dans toutes les institutions de le republique, la pprimature, l'assemblée nationale,ect
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D
<br /> non et non , c'est à chacun  de veiller ou de dénoncer les piromanes<br /> <br /> <br />
M
le peu est à la demeure, ce sont les institutions qui prennent feu. act prémedité ou non
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D
<br /> je suis de votre avis.<br /> <br /> <br />
D
on a l'impression que des personnes sont payées pour accomplir cette mission sombre
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D
<br /> ça va aller  merci<br /> <br /> <br />
G
bientôt être le bureau du président de la république. avec ce qui se passe, il faut doubler d'effort pour surveiller tous les édifices publics. merci
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D
<br /> merci.<br /> <br /> <br />
D
je commence à me poser des questions si tout cela n'est pas l'oeuvre d'une équipe bien organisée qui veut détruire les dossiers gênants.
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D
<br /> merci de vous lire.<br /> <br /> <br />