UDPCI/ Pourquoi les militants doivent faire bloc autour de leur président,Mabri Toikeusse.

Le marigot politique ivoirien a connu de profondes mutations depuis quelques années. Le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix(Rhdp) qui a pris le pouvoir en 2011 après la crise post-électorale consécutive au refus du président Laurent Gbagbo de céder le pouvoir a mené le bateau ivoire jusqu'à ce jour.
Seulement, ce rassemblement de partis politiques (Rdr, PDCI, Mfa, Udpci…) va s'effriter. L'un des poids lourds, le PDCI, conduit par le président Henri Konan Bédié a quitté le navire. Raison évoquée, le jeu flou du Rdr qui refuse d'honorer l'engagement notamment, l'alternance après le second mandat du président Alassane Outtara. En effet, selon les affidés du parti septuagénaire, le président Alassane Ouattara aurait promis de passer la main à son allié, le Pdci-Rda en 2020. Contre toute attente,les tenants du pouvoir soutiennent mordicus ne pas se reconnaître en une telle promesse. Toute chose qui a provoqué le courroux de Bédié et de ses militants qui ont décidé de "couper l'igname" avec leurs amis de la rue Lepic.
Depuis, c'est la guerre déclarée entre le PDCI et le Rhdp unifié qui revendique désormais l'héritage d'Houphouet Boigny. Soulignons toutefois qu'entre-temps, les différents partis membres du Rhdp qui ont porté Alassane Ouattara au pouvoir ont été fragmenté. Les leaders de ces partis politiques qui ont refusé d'adhérer au parti Rhdp unifié ont été purement et simplement mis à l'écart. Tel est le cas, de Moutaye, le tombeur d'Anaky Kobenan du Mouvement des Forces d'avenir(MFA).
De l'ingratitude du Rdr
L'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire(Udpci), présidé par le Dr Albert Mabri Toikeusse, décide d'accompagner et de rester fidèle à Alassane Ouattara. Pour rappel, au moment où les différents partis de la coalition Rhdp filait le parfait amour, le président Alassane Ouattara répondant à la question quant au choix de son éventuel successeur a soutenu: "En 2020, c'est le meilleur d'entre nous qui sera choisi…". Cette déclaration avait rassuré un tant soit peu, certains leaders desdits partis politiques qui caressaient le secret espoir de briguer la magistrature suprême de la Cote d'Ivoire tel Albert Mabri Toikeusse de l'Udpci. Alors même que tous attendent qu'une convention soit organisée pour désigner " le meilleur d'entre eux",comme promis par le président Alassane Ouattara, un conseil politique est organisé. Au cours de ce conclave, en lieu et place des primaires pour garantir le jeux de la démocratie, Alassane Ouattara porte son choix sur Amadou Gon Coulibaly qu'il impose à la limite à ses camarades. Évidemment, cette violation flagrante des règles élémentaires de la démocratie ne plaît pas à tout le monde tels sont les cas sa Mbri et de Amon Tanoh. Si officiellement Mabri a décidé de se taire pour le moment, ce n'est pas le cas de Amon Tanoh, ex-ministre des affaires étrangères qui a déposé sa démission sur la table d'Amadou Gon Coulibaly.
De la campagne de dénigrement contre Mabri.
Comme pour le pousser à la démission, une campagne de dénigrement est orchestrée par certaines mains obscures à travers les médias et autres réseaux sociaux.Pis . Le pouvoir Ado crée un bicéphalisme à la tête du parti arc-en-ciel. Certains cadres dont Albert Flindé entre en rébellion contre Mabr lui demandant de clarifier sa position après le choix de Gon dont il soutient que c'est le meilleur choix. Une position qui va contre les résolutions du dernier congrès de l'Udpci tenu en 2013 à Yamoussoukro .Qui stipulait que le parti créé par feu Général Guei allait présenter un candidat à l'élection présidentielle de 2020. En républicain convaincu, sans bruit Mabri joue sa partition dans la gestion quotidienne des affaires de l'État au moment où la planète est frappée par une crise sanitaire sans précédent.
Pourquoi les militants doivent faire bloc autour de Mabri, leur président.
C'est un secret de polichinelle. Le seul héritage que le créateur du parti arc-en-ciel a laissé c'est l'Udpci. Raison pour laquelle, son digne héritier y tient comme la prunelle de ses yeux. Vu que tout parti politique sérieux aspire à accéder au pouvoir , il est du devoir de son président Mabri de défendre les intérêts du parti. Au moment où, le parti est en proie à une crise pour cause de bicéphalisme , les militants dans l'intérêt du parti doivent se souder autour de leur leader. C'est seulement à ce prix que l'héritage cher à feu Général peut être sauvé et préservé. Car disons-le tout net. L'objectif de l'actuel pouvoir c'est de décapiter tous les partis politiques qui l'ont aidé à accéder au pouvoir idéologique d'État. Sinon, comment comprendre qu'alors même qu'aucun parti membre de la coalition n'ait été officiellement dissous on leur interdit toute activité autre que celles du Rhdp unifié ? Pourquoi, dans un souci de transparence n'avoir pas organisé des primaires pour désigner le candidat du Rhdp pour la présidentielle de 2020? Pourquoi, orchestrer une campagne de dénigrement contre un président de parti dont le seul objectif est de ne pas trahir ses militants qui ont placé leur confiance en lui? Autant de questions qui en appellent à la solidarité autour du président Albert Mabri Toikeusse, le digne héritier de feu Général Robert Guei.
