La Chine satisfaite de l'issue de la conférence de Copenhague
La délégation chinoise à la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique a atteint son objectif en obtenant que l'aide aux pays en développement ne dépende pas du processus de vérification des engagements de Pékin, estime le négociateur en chef
Plusieurs pays, dont la Grande-Bretagne et la Suède, ont imputé à la Chine, premier pollueur mondial, le maigre résultat du sommet, qui s'est soldé le 18 décembre par un accord vague et non contraignant. Selon reuters
Pékin, avait alors affirmé Xie Zhenhua, chef de la délégation chinoise, n'acceptera jamais de se soumettre à un contrôle extérieur de ses promesses en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais s'engage à "une transparence accrue".
Les pays industrialisés ont, quant à eux, promis de verser une aide de 100 milliards de dollars d'ici 2020 aux pays en développement pour contribuer à leur adaptation au réchauffement climatique, ce dont s'est félicité le négociateur chinois, lors d'une conférence sur le sujet.
"La prochaine fois, nous pourrons parler du calendrier de versement de cette somme et de la répartition par pays", a-t-il poursuivi.
"Si nos efforts se poursuivent, nous atteindrons probablement l'objectif de 20% de réduction (des émissions de gaz à effet de serre), cette année", a précisé Xie Zhenhua, ajoutant qu'un cadre très contraignant était en cours d'élaboration pour la période 2011-2015.
La Chine s'est engagée fin novembre à réduire de 40 à 45% d'ici 2020 son intensité carbone, qui représente la quantité de dioxyde de carbone émise pour chaque point de PIB, cela par rapport à 2005.