50 millions d'euros de dégâts après le cyclone Oli en Polynésie
Le président de la Polynésie, Gaston Tong Sang, a chiffré mercredi à un peu plus de 50 millions d'euros les travaux de reconstruction nécessaires après le passage du cyclone Oli la semaine dernière.
Une personne a été tuée dans l'archipel des Australes et le bilan matériel fait état de 400 maisons détruites et 300 autres fortement endommagées dans tout le territoire du Pacifique-Sud.
Sur le plan touristique, l'une des principales ressources de la Polynésie, 118 hôtels et pensions de famille ont été touchés par le cyclone, a précisé Gaston Tong Sang.
Oli a durement frappé l'archipel des îles sous le Vent, Bora Bora notamment, et l'archipel des Australes. Les îles du Vent - Tahiti et Moorea - ont été relativement épargnées.
La moitié de la facture, environ 25 millions d'euros concerne les infrastructures, les routes et les ponts notamment, et 25 millions d'euros iront à la reconstruction des maisons particulières, a précisé la présidence.
Un collectif budgétaire doit être présenté en mars devant les élus de l'Assemblée de la Polynésie.
Selon Gaston Tong Sang, de nouveaux emprunts devraient permettre de financer ces dépenses, le président comptant également sur une aide de l'Etat, à hauteur de 12,5 millions d'euros.
La secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer, Marie-Luce Penchard, était en visite en Polynésie lors du passage d'Oli. Elle a assuré les autorités locales de la solidarité de la métropole.
La navigation maritime a été rétablie vendredi dernier dans le chenal entre Tahiti et Moorea et la compagnie aérienne locale Air Tahiti, qui avait mis neuf de ses avions à l'abri aux Marquises, a repris ses vols normalement.
Reuters
8 Accord sur un soutien à la Grèce, selon le président permanent du Conseil européen
Le président permanent du Conseil européen Herman Van Rompuy a annoncé jeudi, à l'occasion du sommet européen de Bruxelles, qu'un accord avait été trouvé sur un soutien à la Grèce, confrontée à une grave crise budgétaire qui menace de s'étendre à d'autres Etats membres.
"Nous avons un accord", a déclaré M. Van Rompuy après avoir rencontré dans la matinée le Premier ministre grec Georges Papandréou, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel.
"Les membres de la zone euro prendront si nécessaire des mesures coordonnées pour assurer la stabilité dans l'ensemble de la zone", a déclaré le président européen avant l'ouverture du sommet de Bruxelles, en lisant une déclaration adoptée par les 16 Etats membres concernés.
Il n'a pas fourni d'autres précisions sur cet accord, indiquant simplement que les détails seraient rendus publics à l'issue de ce conseil européen informel, retardé en raison de fortes chutes de neige.
Le soutien apporté à Athènes par ses partenaires de l'UE vise à apaiser les attaques sur la dette grecque et à rassurer les marchés financiers, qui attendent d'un plan européen qu'il apporte des garanties concrètes de sauvetage de la Grèce. Or aucun engagement financier n'apparaissait à ce stade dans les discussions.
Dans ce contexte, l'euro était en légère baisse en milieu de journée sur le marché des changes, à 1,37 dollar, l'annonce faite par M. Van Rompuy suscitant la déception des marchés. Le pays doit prender une décision draconienne, en diminuant les salaires de fonctionnaires, annonce AP